The Baytown Outlaws
Peut-on faire un excellent film avec quelques stars au casting, un véritable style graphique et de nombreuses scènes d’action pour un budget ridicule ? La réponse est oui et la justification est « The Baytown Outlaws », un petit film sorti discrètement en France directement dans le rayon DVD comme dans bon nombre de pays (seuls les USA ont eu droit à une sortie ciné mais dans un nombre de salles limité), qui remplit haut-la-main ces exigences avec un budget de seulement 4 millions de dollars ! A titre de comparaison, un navet comme « Green Lantern » cumule 159 millions de dollars de budget soit près de 40 fois plus !
(Pour info, l’affiche en dessous s’intitule « The Baytown Disco » car ce n’est pas l’affiche finale mais je ne la trouve pas représentative de l’esprit du film contrairement à cette affiche préliminaire)
Mais puisque ce film est sorti si discrètement, un petit point synopsis s’impose : trois frères, plutôt péquenauds et adeptes du meurtre de criminels pour le chef de la police locale, acceptent contre de l’argent d’enlever un enfant de son père abusif mais ce dernier s’avèrent être un puissant dealer et va vouloir à tout prix récupérer son fils. Commence alors une cavale pour nos 3 frères et pour l’enfant auquel ils vont vite s’attacher.
Et ce film va vous étonner avant même sa lecture puisqu’avec un budget aussi petit, ils ont réussi à embaucher pas mal de personnes connues : Eva Longoria (Desperate Housewives), Billy Bob Thornton (L’oeil du mal, Mr Woodcock, Love Actually) en baron de la drogue, Paul Wesley (Vampire Diaries) en jeune agent fédéral, Thomas Sangster (Love Actually, Nanny McPhee ou encore Game of Thrones) et Zoe Bell (Boulevard de la mort, Kill Bill, Django Unchained …). Mais, utilement, les producteurs et le réalisateur n’ont pas confié à ces acteurs le rôle d’un des 3 frères pour qu’on puisse croire plus facilement à l’histoire. Et puis, donner des seconds rôles à des personnes connues a souvent permis d’introduire une bonne part de fun comme par exemple le rôle de Tom Cruise dans « Tonnerre sous les tropiques » et, ici, ça ne fait pas exception.
Toutefois, « The Baytown Outlaws » ne se contente pas de s’annoncer bien avant même la lecture du film, il le confirme dès la scène d’introduction : une des meilleures que j’ai eu l’occasion de voir ! Punchy, drôle, puissant : ça résume bien l’esprit du film. Et puis, un film qui commence par une scène sur « Electric Worry » de Clutch, ça attire l’attention ! Surtout quand celle-ci est tout à fait raccord avec le montage et le style graphique. Je vous donne un exemple de ce que j’appelle style graphique :
Oui, je sais que ce n’est pas le 1er film à utiliser le système du « Je lance la scène, je l’arrête sur chaque acteur que je n’ai pas encore présenté et j’y mets un joli fond qui résume la personnalité de son personnage » mais d’une, j’adore ce procédé qui nous change des habituels plans de nature ou de fond noir avec le nom statique et fadement mis en valeur de chaque acteurs pendant au moins 2 minutes, et de deux, il fonctionne particulièrement bien pour cette scène d’ouverture qui nous plonge directement dans l’action et dans le délire.
Mais ne nous attardons pas plus sur l’intro et continuons ! Et on tombe vite sur un autre plus : il ne faut que 7 minutes pour réellement lancer l’histoire. On ne s’embarrasse donc pas des habituelles longues mises en route qui se sentent forcées de nous montrer comment vivent les personnages dans leur communauté. Ici rien de tout ça, le mot d’ordre c’est : tout ce qu’on met doit servir l’histoire et ne pas laisser le temps au spectateur de souffler.
C’est donc parti pour 1h30 d’action mais aussi d’humanisme sans nous laisser le temps de nous ennuyer !
En effet, jusqu’à présent je vous ai parlé de style graphique et d’action mais ce n’est pas pour autant que les scénaristes ont oublié le côté humain et je vais difficilement pouvoir vous parler de cet aspect sans vous spoilier donc je n’en dirais pas trop. Ce que vous pouvez savoir puisque c’est dans la bande annonce et qu’il apparait assez tôt, c’est que l’enfant en question est un handicapé lourd mais qu’il a quand même une perception de ce qui l’entoure et une certaine capacité d’analyse. C’est là où il faut féliciter Thomas Sangster, 21 ans à l’époque du tournage, qui est juste excellent en ne versant pas dans les excès !
Tout le reste du film va donc enchaîner les fusillades et les moments plus intimes (voire parfois les 2 dans la même scène !) tout en gardant un rythme soutenu et un style visuel bien à eux. Mais ce qui m’empêche de leur mettre 5 étoiles c’est surtout les méchants qui sont bien trop exagérés et il faut vraiment être dans le délire pour leur accorder le moindre crédit : sérieusement, des méchants dans un van réaménagé en pont de bateau pirate blindé ? Non mais les mecs, vous auriez fait des méchants plus conventionnels, je vous aurais filé 5 étoiles à coup sûr ! C’est dommage une erreur comme ça et mais de là à la recommencer à 2 reprises avec 2 types de méchants différents, c’est presque du foutage de gueule ! Les bikeuses c’était une bonne idée, pas les pirates !
Mais, hormis ce défaut, tout le reste est excellent !
Bilan : 4,5/5
Critique de Moi, moche et méchant 2
Avez vous besoin d’une preuve que le cinéma français n’a jamais été aussi bon que dans l’animation ? Cette preuve tient en 2 mots : Mac Guff.
Je vais tacher de faire plus clair : Mac Guff est un studio français de création d’effets visuels numériques (racheté par Illumination Entertainment) qui a une activité assez large allant des clips musicaux (« Love Don’t Let Me Go » de David Guetta ou « Petit Voleur » de Renaud, par exemple) à la pub (les pubs pour le Happy Meal ou le « Flower by Kenzo » c’est eux) en passant par ce qui nous intéresse le plus : le cinéma. Bien qu’ils soient actifs dans le cinéma traditionnel, entendez par là le cinéma en live action, ils sont plus connus pour leurs travaux dans l’animation et notamment pour « Chasseurs de dragons » ou « Le Lorax ». Mais le film qui les a réellement fait reconnaître à l’international fut « Moi, moche et méchant » sorti en 2010.
Cette notoriété est donc toute jeune et il leur fallait prouver qu’ils étaient capables de supporter une attente d’un public mondial et ils l’ont bien réussi avec « Le Lorax » : près de 350 millions de dollars au box office mondial ; mais ce qu’on attendait vraiment c’était de savoir s’ils réussiraient à transformer l’essai de Moi, moche et méchant. Devra-t-on donc compter sur ce studio à l’avenir ? En clair, l’animation française a-t-elle de beaux jours devant-elle à l’étranger ?
Nous retrouvons ici Gru, Margo, Edith et Agnes pour de nouvelles aventures. Et quelles aventures ! En effet, Gru est engagé par une agence fédérale, Vigilance Oeil de Lynx, pour trouver le méchant qui cache un produit chimique transformant n’importe quel animal en monstre tueur.
La 1ère chose qui nous frappe est le fait que l’équipe du film ait réussi à conserver l’univers du précédent opus (autant visuel que narratif) tout en se renouvelant. On part donc sur un bon point et ça ne va aller qu’en s’améliorant au fil des scènes puisque les scénaristes ont intégré les demandes des spectateurs par rapport au premier opus, c’est-à-dire une présence plus importante des minions et des personnages (notamment celui de Gru) plus développés au niveau de leurs émotions. C’est donc chose faite puisque les minions, non content d’avoir un rôle plus important, volent presque la vedette à Gru ! Cela sent bon le tâtement de terrain pour le spin-off dédié au minions prévu pour 2014 !
Le 2ème point positif est, comme dit ci-dessus, l’épaississement des personnages au niveau de leurs émotions : en effet, plusieurs personnages cherchent à caser Gru et notamment Agnès qui aimerait bien avoir une mère tandis que Margo commence à tomber amoureuse ce qui « décontenance » un peu Gru. Nous allons donc pouvoir nous attacher un peu plus aux personnages et ressentir parfois de l’empathie pour eux.
Sur un plan plus technique, il faut saluer l’effort des techniciens pour nous envoyer des objets à la figure pour qu’enfin la 3D serve à quelque chose même si on aurait largement pu regarder ce film en 2D (comme à peu près, tous les films en 3D !).
Je finirais ma critique en précisant que le doublage VF impeccable (mention spéciale à Eric Cantona) et l’humour qui fait mouche permettent de passer outre la perte de l’effet de surprise dont avait bénéficié le précédent film.
Le Studio Mac Guff a donc bien transformé l’essai et prouvé que l’on devra compter sur lui à l’avenir et peut-être même dans la compétition au sommet puisqu’il ne faut pas oublier que « Moi, moche et méchant » fait parti du Top 100 des plus grands succès commerciaux du cinéma !
Bilan : 4/5
La bande annonce de The Impossible
Vous me connaissez (ou si vous passez sur ce blog pour la 1ère fois, un tour rapide dans la catégorie cinéma suffira à vous convaincre), j’affectionne particulièrement les comédies et les blockbusters bien qu’un film un peu moins connu de temps en temps puisse faire mon bonheur. Toutefois on ne peut pas dire que je raffole des drames et encore moins des histoires vraies qui à mon sens sont généralement ennuyeuse et forcent bien trop la pitié pour que je prenne plaisir à les regarder.
Pourtant, de temps en temps certaines perles sortent comme récemment « Le discours d’un roi » ou « Nouveau départ ». Et le film dont je m’apprête à vous parler semble appartenir à cette deuxième catégorie. Mais je préfère l’annoncer tout de suite, je n’ai pas encore vu ce film, je vous le présente car la bande annonce m’a ému et qu’il souffre d’une sous-représentation médiatique.
Alors ça parle de quoi The Impossible ? Et bien, ce film conte l’histoire vraie d’une famille anglaise qui a réchappé à l’effroyable tsunami de 2004 mais qui a été séparée et qui va tenter de se retrouver à nouveau.
Ce film est réalisé par Juan Antonio Bayona (L’orphelinat) et compte comme acteurs Ewan McGregor (Star Wars) et Naomi Watts (King Kong, Mulholland Drive).
Je vous laisse donc avec la fameuse bande annonce :

Le film sort le 21 Novembre. Pour ceux qui comme moi se demandent quelle est la musique qui colle si bien au montage, c’est une reprise de U2 : One par Damien Rice J.
J’en profite d’ailleurs pour remercier M. Raphaël AMALA du groupe SND qui a si gentillement répondu à ma question et à mes mails.
Des scènes de films détournées pour les JO
kalahari.com, un site sud-africain vendant des cds, des dvds, des blurays etc …, a lancé une campagne de pub pour le moins originale puisqu’ils s’amusent à détourner des scènes connues de films hollywoodiens à la sauce JO. Ainsi vous pourrez assister au 200 mètres d’Ethan Hunt (Mission Impossible III) ou au plongeon de Bella Swan (Twilight).
Les vidéos sont accompagnés de commentaires sportifs pas vraiment dénués d’humour.
Je vous laisse regarder et sachez que vous pouvez trouver d’autres vidéos de cette campagne sur leur page YouTube.


American Pie 4, la critique
La saga culte a débuté en 1999 et a connu 2 « vraies » suites et 4 direct-to-video plus ou moins réussis. Les producteurs souhaitent d’ailleurs faire oublier ces direct-to-video puisqu’ils ont réuni tous les personnages des 3 premiers volets et qu’en France, les distributeurs ont renommé American Reunion, de son nom original, en American Pie 4. La position est clair : revenons aux bases de la saga.
Pourquoi ? Puisque cette franchise est très lucrative : le premier a rapporté 235 millions de $ rien qu’au cinéma et 110 millions de plus dans les DVDs pour un budget de seulement 11 millions de $ soit un bénéfice de 3 136 % ! Le rêve de tous producteurs ! D’autant plus que les suites sont tout aussi lucratives : le second a engrangé 288 millions de $ au box office pour un budget de 30 millions de $ (bénéfice de 960% de la mise initiale) et le troisième 231 millions de $ pour un budget de 55 millions de $ soit un bénéfice de 420% de la mise initiale (une grosse baisse mais la franchise est toujours très lucrative). Il est donc logique que tous les regards se tournent vers le box office du 4ème opus.
Et bien ce film se place juste derrière le 1er opus et devient donc le 2ème plus gros succès de la saga. Et cela s’est joué à 1 petit million de $ près ! En effet, American Pie 4 a engrangé 234 millions de $ pour 50 millions de $ de budget soit un bénéfice de 468 % !
Et il faut savoir que tous les films ont été classés R aux États-Unis ce qui signifie que toutes personnes de moins de 18 ans non accompagnée ne pouvait rentrer dans la salle de cinéma ce qui les a privés d’un large public. Ceci démontre encore plus le caractère lucratif de la saga. Mais arrêtons nous la pour les chiffres et penchons nous sur la réunion de nos personnages favoris !
Qu’est-ce qui nous attend dans cette réunion ?
Tout d’abord sachez que je ne révélerais pas les surprises du film car elles sont vraiment drôles et ce serait dommage de vous gâcher la surprise. Je vous dirais donc simplement qu’une réunion de la classe de 1999 va avoir lieu et que tous les personnages du premier film seront de la partie pour ces retrouvailles. Tous ont une situation particulière mais ont-ils vraiment changés ?
Mon avis :
Je ne savais pas qu’on pouvait être nostalgique à seulement 17 ans mais j’aime beaucoup cette saga et retrouver ces personnages est un véritable plaisir. Ne vous y méprenez toutefois pas, bien qu’ils reprennent les éléments qui ont fait le succès de la saga, c’est un film avec de nouveaux gags et une photographie différente. Nous ne sommes pas dépaysés mais, comme les personnages, on ressent une impression de changement, de modernisme tout en reconnaissant chacun des personnages et des lieux. Bref, on sent à la fois que beaucoup de choses ont changé mais qu’au final pas tant que ça !
American Pie 4 est très drôle et on rit de bon cœur, surtout aux situations qui rappelleront des souvenirs à ceux qui ont déjà vu les précédents opus de la franchises. De nombreux clins d’œil apparaissent donc mais toujours au sein de nouvelles situations délicates de telle sorte qu’on évite le déjà-vu et la redite.
Niveau musique, les pistes sont toujours aussi entraînantes. Côté acteurs, ils sont tous bons mais c’est Eugène Levy qui remporte la palme, suivi de près par Sean William Scott.
Cet American Pie est le meilleur de toute la franchise (Direct-to-Video inclus) et lorsqu’à la fin Kevin propose de se voir chaque année, je dis oui ! American Pie 4 a su se placer dans la digne lignée de cette saga culte et a même réussit à remonter d’un cran le niveau. Bravo !
Bilan : 5/5
La bande annonce :

Les personnages emblématiques de Sacha Baron Cohen
Actuellement au cinéma, The Dictator est la 4ème production de Sacha Baron Cohen qui signe également son 4ème scénario complétement déjanté ! Je saisis donc cette occasion pour vous présenter les 4 personnages emblématiques de Sacha Baron Cohen.
Mais tout d’abord, qu’est-ce qui caractérise les personnages de Sacha Baron Cohen ? Ces personnages viennent d’une région spécifique du globe : l’Autriche, le Kazhakstan ou encore la Wadiya (contrée inventée pour les besoins de The Dictator) qui visitent l’Amérique avec chacun un but bien précis. Ils ont tous des habitudes « un peu » spéciales et le choc des cultures est assuré !
Ces personnages sont souvent très provocants et leur interprète a multiplié les polémiques.
Ali G (Ali G Indahouse en VO)
Ali G est le premier personnage interprété par Sacha Baron Cohen et son film est sorti en 2002.
De quoi ça parle ?
Ali G est un jeune homme se prenant pour un caïd qui s’engage en politique aux côtés du 1er ministre anglais afin de sauver son centre de loisirs. Le 1er ministre le soutient afin que son opposant politique ne soit pas élu et afin de rajeunir son parti et, contre toute attente, Ali G se révèle doué en politique mais accumule les gaffes.
Quels sont les caractéristiques du personnage ?
Comme je l’ai précisé dans le synopsis, Ali G est un jeune caïd et dirige le mini-gang des West Coast de Staine, la ville où il habite. Ali a une petite amie mais est du genre obsédé et se révèle vite volage.
Misogyne, homophobe, gaffeur (mais cette caractéristique lui réussit) et débile, Ali n’est pas le parfait petit gendre.
Quelles sont les polémiques déclenchées par ce personnage ?
Sacha Baron Cohen a toujours clamé que ce personnage critiquait les jeunes blancs issus des beaux quartiers qui se prennent pour des racailles mais certaines personnes ont estimées qu’ils s’agissait plutôt de remettre sur le devant de la scène les principaux clichés sur le gangsta rap et sur les habitants des ghettos.
Mon avis :
Le début me faisait présager du pire mais une fois passer l’introduction nanardesque et pas drôle, on se tape un bon fou rire avec des répliques très bien calibrées, des personnages drôles et deux ou trois bons acteurs. Il est d’ailleurs étonnant de trouver Michael Gambon dans ce film mais pourquoi pas ? Beaucoup moins corrosifs que ses autres films, Sacha Baron Cohen rentre quand même bien dans son personnage et réussit à se faire oublier. Peu d’acteurs peuvent se vanter de telles performances.
Bilan : 3.5/5
Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation du Kazhakstan (Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan en VO)
Outre ce titre particulièrement long, ce film sorti en 2006 met en scène un autre personnage créé pour les besoins de Da Ali G Show, l’émission de télé de Sacha Baron Cohen.
De quoi ça parle ?
Borat est un journaliste Kazakh envoyé aux États-Unis pour y tourner un reportage sur leur mode de vie.
Quels sont les caractéristiques du personnage ?
Borat est quelqu’un de candide : il n’est jamais sorti de son pays et découvre des choses banales avec un émerveillement. Il garde ses traditions même si elles sont très mal vues par la population occidentales. Borat est un antisémite reconnus, il est mysogine, homophobe et raciste, surtout envers les gitans.
Quelles sont les polémiques déclenchées par ce personnage ?
Ce film a été censuré dans beaucoup de pays. Le Kazakhstan y est décrit comme un pays débile, pauvre où les gens sont arriérés. Toutefois, malgré de vives critiques de la part du gouvernement, le Kazakhstan reste ouvert d’esprit à l’encontre de ce film.
Borat a évidemment fait l’objet de plusieurs plaintes l’accusant de racisme.
Quelques participants à ce documenteur ont également portés plainte dont les étudiants qui ont receuillit Borat dans leur van et qui estiment qu’ils ont été manipulés, tout comme les habitants du ville roumain jouant les habitants Kazakhs.
Mon avis :
Ce parcours d’un candide aux États-Unis est censuré dans pas mal de pays et on peut aisément comprendre pourquoi : Sacha Baron Cohen a poussé très loin les limites de la comédie pour nous servir des scènes complètement hallucinantes avec un culot monstre. J’ai beaucoup ri et c’est le principal pour une comédie !
Mais il arrive que l’on s’ennuie et cela fait perdre de son intérêt au film.
Sur les 4 films de Sacha Baron Cohen, c’est probablement le moins bon.
Bilan : 3/5
Brüno
Cette fois-ci, Baron Cohen s’attaque au milieu gay et à l’homophobie ambiante aux États-Unis.
De quoi ça parle ?
Brüno est un journaliste gay autrichien qui cherche à devenir célèbre en partant aux États-Unis.
Quels sont les caractéristiques du personnage ?
Brüno est gay, prêt à tout pour devenir célèbre et est complétement inconscient.
Quelles sont les polémiques déclenchées par ce personnage ?
Son interprète a joué les anges lors des MTV Movie Awards et est tombé les fesses sur la tête du rappeur Eminem, homophobe notoire. Les associations LGBT ont vivement critiquées Brüno qui véhicule selon elles les clichés liés aux homosexuels.
Mon avis :
J’ai fait une séance d’abdo pendant 1h18 tellement j’ai ri ! Mais attention, pour cela il faut être ouvert d’esprit et s’attendre à être choqué. De ce côté là, on est servit : on ne cesse de dire « il est complément malade » ou « il va se faire tuer ! ». Car, en effet, l’acteur a mis en danger sa vie à plusieurs reprises au nom de l’humour et du second degré et dépasse allègrement les limites, bien plus encore que dans Borat qui était déjà un modèle du genre ! Mais n’est-ce pas là ce qui fait l’intérêt de ce film et qui nous fait rire ?
Bilan : 4.5/5
The Dictator
Le film est sortit cette semaine dans les salles et abandonne le format du documenteur pour nous livrer un film avec un vrai scénario.
De quoi ça parle ?
Le général Aladeen est le dictateur de la Wadiya, une province d’Afrique de l’Est, proche de la Somalie. Notre général doit se rendre à une conférence de sécurité de l’ONU pour s’expliquer sur son programme nucléaire mais il est enlevé et sans sa barbe, fraîchement coupée, personne ne le reconnait. Il va devoir tout faire pour que sa chère patrie ne connaisse pas la démocratie.
Quels sont les caractéristiques du personnage ?
Un peu niais, très susceptible, Aladeen est aussi contre Israël et ne croit pas une seule seconde à la démocratie ou aux droits des femmes.
Quelles sont les polémiques déclenchées par ce personnage ?
Pas de réelles polémiques pour l’instant mais il a failli être interdit d’assister aux Oscars puisque l’Académie ne souhaitait pas que Sacha Baron Cohen en profite pour faire sa publicité. Malheureusement pour eux, le jour de la remise des prix, Aladeen est venu et a renversé une partie des prétendues cendres de Kim Jong-Il sur un présentateur venu l’interviewer. A Cannes, il venu avec son chameau et a refait la déco de la façade d’un hôtel de la croisette. Sacha Baron Cohen a à nouveau subit la censure puisque le film est banni en Biélorussie, au Kazakhstan et au Tadjikistan. Il est également largement censuré en Ouzbékistan puisque le film ne dure plus que 1h11 là bas contre 1h23 en France.
Mon avis :
The Dictator est très drôle et très irrévérencieux. En effet, avec un humour qui n’appartient qu’à lui, Sasha Baron Cohen tire sur tout ce qui bouge et ne se pose aucun sujet tabou : c’est simple, tout le monde y passe ! Le discours final montre d’ailleurs qu’au-delà de la bêtise évidente du film, il y a une critique, fort bien faite en plus ! Mais il ne faut pas penser que le film est sans défauts, en effet, certaines baisses de régime apparaissent (mais moins que ne le laisser présager la bande annonce) et Anna Faris m’horripile toujours !
Bilan : 4/5
Que pouvons nous attendre prochainement ? Eh bien, tous les personnage du Da Ali G Show ont eu leur film, les prochains seront donc des personnages originaux à l’image d’Aladeen. Il n’y a pas non plus de projet commun entre Larry Charles, le réalisateurs des 3 derniers films de Sacha Baron Cohen, et Sacha Baron Cohen mais rien n’interdit que l’acteur se tourne vers un autre réalisateur puisque son 1er film, Ali G n’a pas été réalisé par Larry Charles. Enfin, il s’écoule en moyenne 3 ans entre chacun des longs-métrages de Sacha Baron Cohen de ce type. Nous pouvons donc espérer un prochain film en 2015. Mais cela reste bien sur du conditionnel et n’est constitué que de suppositions.
21 Jump Street, la critique
Du 24 au 27 Juin se déroule la fête du cinéma : la première séance est au tarif habituel puis toutes les autres places seront à 2€50, l’occasion donc de voir de nombreux films. Pour ma part j’ai assisté aux projections de « Mince Alors! », « Blanche Neige et le Chasseur », « The Dictator » et « 21 Jump Street ». C’est ce dernier film qui nous intéresse puisque je m’apprête à le critiquer.
C’est parti !
21 Jump Street
Ce remake de la série des années 80 qui a permit à Johnny Depp de gagner en notoriété est probablement LA comédie de l’année !
De quoi ça parle ?
2 jeunes fraîchement diplomés de l’école de police sont mutés au 21 Jump Street après une arrestation peu conventionnelle.
Là bas, ils devront mettre en avant leur aspect juvénil pour infiltrer un lycée et arrêter le trafic d’une nouvelle drogue ayant causé la mort d’un élève.
Toutefois, le lycée a bien changé depuis qu’ils l’ont quitté et ils sont un peu perdu.
Quels sont les acteurs connus ?
Le duo principal Jenko-Schmidt est composé de Channing Tatum que vous avez pu voir dans L’Aigle de la Neuvième Légion et dans Sexy Dance et de Jonah Hill qui enfile aussi ici la casquette de scénariste aux côtés de Michael Baccal, le scénariste de Projet X.
Vous avez pu juger du talent comique de Jonah Hill dans Supergrave, Admis à Tout Prix ou encore dans American Trip.
A leurs côtés, il y a Brie Larson, une jeune qui n’est pas très connue pour l’instant et qui avait un rôle secondaire dans Scott Pilgrim, Dave Franco joue le petit-ami de Brie Larson et a joué dans le Fright Night de 2011. Pour l’anecdote, Dave a d’ailleurs déjà croisé Brie Larson dans Greenberg et Jonah Hill dans Supergrave.
A leurs côtés on trouve le rappeur Ice Cube en patron du 21 Jump Street, Rib Riggle en prof de sport un peu déjanté (le flic là aussi déjanté dans le premier Very Bad Trip), DeRay Davis (American Trip) ainsi qu’ Ellie Kemper en prof de chimie (Mes meilleures amies et American Trip).
Johnny Depp se permet même un caméo avec Peter DeLuise, deux acteurs de la série originale !
Ma critique :
21 Jump Street est hilarant du début à la fin. De plus, il ne recule devant rien pour nous faire rire et le moins que l’on puisse dire c’est que ça fonctionne très très bien.
Le talent et la complicité de Jonah Hill et Channing Tatum font que l’on s’attache à eux et que l’on s’intéresse à l’histoire et aux personnages secondaires multiples et intéressants bien qu’ils soient caricaturaux.
Le scénario participe aussi à l’humour du film puisque certaines scènes seront cultes plus tard, je n’en doute pas !
Il y a aussi de l’action : des explosions et des courses poursuites qui empêchent que l’ennui ne s’installe.
21 Jump Street est donc une excellente comédie et une vraie réussite : cela faisait longtemps que je n’avais pas ri autant, je pense que cela remonte à la sortie en salle de Very Bad Trip 2 !
J’attends donc évidemment la suite avec impatience.
Bilan : 5/5
La bande annonce :

Critique de Battleship
Voici la nouvelle production Hasbro qui nous a permit de découvrir la saga Transformers !
De quoi ça parle ?
Et bien Battleship est l’adaptation du célèbre jeu de bataille navale. Mais pas d’inquiétude, il y a une véritable histoire : A bord de l’USS John Paul Jones, l’officier Hopper participe à un concours entre la flotte de plusieurs pays mais très vite un « navire » non identifié apparait en mer. Il s’avère que se sont des extraterrestres ayant répondu à un de nos signaux lancés dans l’espace. Sauf que ces extraterrestres ne sont pas très amicaux et très vite va commencer une bataille pour sauver notre planète.
Des stars sont-elles présentes ?
Oui :
- Taylor Kitsch, le John Carter , bientôt à l’affiche de Savages d’Oliver Stone qui s’annonce plein de testostérone. Mais Taylor a surtout connu la célébrité grâce à la série télé Friday Night Lights créé par … Peter Berg, le réalisateur de Battleship !
- Rihanna dont c’est le premier vrai rôle au cinéma (elle avait joué son propre rôle dans American Girls 3)
- Le grand Liam Neeson avec une filmographie tellement longue qu’il est difficile de choisir quel film le décrirait. On va prendre Le Territoire des Loups et l’Agence Tous Risques.
- Alexander Skarsgård connu pour Chiens de Pailles (celui de 2011)
- La superbe Brooklyn Decker que vous avez pu voir dans Le Mytho – Just Go With It
- Jesse Plemons vu dans Friday Night Lights
- Peter MacNicol qui incarne le dr Larry Fleinhardt dans la série télé Numb3rs
- Et derrière la caméra on retrouve le réalisateur d’Hancock, Peter Berg.
Mon avis :
Peter Berg qualifiait son film et les Transformers de « supermovie ». Je suis d’accord, d’autant plus que je pensais qu’il fallait trouver un nom pour ce genre de film. En effet, Battleship est un divertissement comme je les aime : du pur cinéma pop-corn ! Les effets spéciaux sont époustouflants, la BO est géniale et les acteurs sont très bons. D’ailleurs Rihana est très crédible pour sa première fois au cinéma. De plus, Battleship réussit là où Transformers péchait : ils ont réussi à introduire des personnages avec un véritable caractère au milieu de toutes les explosions et surtout ils ont mis la dose sur l’humour : on rigole beaucoup ! Quel plaisir de voir cet affrontement en plein mer ! Mais il ne faudrait pas résumer Battleship à de simples explosions de navires et de vaisseaux puisqu’il y a une vraie morale et une belle leçon d’héroïsme : l’alliance americano-japonaise malgré leur passé houleux et [le fait que l’on peut toujours avoir besoin des vétérans de guerre. D’ailleurs les scènes avec les vétérans sont à la fois touchantes et drôles]. J’avais peur lorsque j’ai lu qu’ils s’apprêtaient à adapter la bataille navale pourtant ils ont réussi à construire une vraie histoire. Je me suis tant diverti que j’ai eu le sourire aux lèvres jusqu’à la toute fin. Bravo !
Bilan : 5/5
La bande annonce :

Critique d’Hunger Games
Hunger Games est vendu par les journalistes comme le successeur d’Harry Potter et de Twilight. Autant vous prévenir que les fans d’Hunger Games rejettent cette parenté avec Twilight et qu’on est loin de l’univers d’Harry Potter.
Tout d’abord, qu’est ce que The Hunger Games ?
Hunger Games est tiré d’une série de livres à succès, dont la principale cible est les ados. 3 livres sont parus : Hunger Games, Hunger Games : L’embrasement et Hunger Games : la révolte. D’après l’auteur, Suzanne Collins, il n’y a pas d’autres livres à prévoir. Alors Hunger Games sera-t-elle aussi une trilogie au cinéma ? Et bien non puisque quatre films sont prévus (le 3ème sera surement en 2 parties). Mais on est en droit de se poser la question si il y aura d’autres suites qui n’adapteront pas les livres de Suzanne Collins lorsque l’on lit les propos de Jon Feltheimer, le chef éxécutif de Lionsgate, la société productrice d’Hunger Games, à propos d’éventuelles suites d’une autre saga littéraire à succès adaptée au cinéma : Twilight alors qu’ils ont déjà adapté tous les livres (vous pouvez rétrouver un article complet ici).
De quoi ça parle ?
Panem est une société post-apocalyptique qui comportait 13 districts (à présent elle n’en comporte plus que 12), chacun représentant une activité (la pêche, le bois, les transports …). Chaque année pour se souvenir d’une émeute des habitants de Panem, les autorités du Capitole organisent les Hunger Games, un jeu de télé-réalité où un garçon et une fille âgés de 12 à 18 ans de chacun des 12 districts combattent à mort. En effet, il ne peut exister qu’un gagnant. C’est donc tuer ou être tuer et c’est Katniss Everdeen qui va représenter son district, le 12, lors de la 74ème édition.
Des stars sont-elles présentes ?
Oui :
- Jennifer Lawrence vue dans X-men le Commencement sous les traits de Mystique et nominée aux Oscars et aux Golden Globes pour Winter’s Bones
- Josh Hutcherson vu dans les 2 Voyages au centre de la Terre
- Liam Hemsworth, le petit frère de Chris Hemsworth (Thor), plus connu pour être le petit ami de Miley Cyrus que pour ses films …
- Woody Harrelson vu dans Bienvenue à Zombieland
- Elizabeth Banks vu dans de nombreuses comédies dont Zack et Miri font un porno
- Le chanteur Lenny Kravitz
- Stanley Tucci vu dans Captain America
- L’omni présent Donald Sutherland
Mon Avis :
Hunger Games a un concept très alléchant mais le réalisateur a très mal exploité ce dernier. En effet, c’est mal filmé et mal monté : c’est simple, on ne voit quasiment rien de l’action quand 2 tributs se battent (surement pour permettre aux plus jeunes de pouvoir voir ce film).
Heureusement, Hunger Games peut compter sur l’appui d’acteurs talentueux comme Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson. Les performances de Lenny Kravitz et Woody Harrelson sont également à souligner. Le travail des costumières est aussi à faire remarquer et les décors sont beaux, surtout les décors futuristes du Capitole.
L’histoire met un peu de temps à débuter et ne contient pas beaucoup de surprises mais reste intéressant avec des personnages soit superficiels (notamment les seconds rôles) soit avec une personnalité forte (Cato et sa bande, Haymitch et les personnages du district 12).
Autant vous dire que je n’ai pas lu les livres mais que j’attends de voir la suite surtout si le réalisateur Gary Ross ne rempile pas, ce qui a l’air bien parti !
Bilan : 3/5
La bande annonce :

Un hommage à la carrière de Steven Spielberg
Cette vidéo-montage des plus grands films où Steven Spielberg a officié en tant que réalisateur ou producteur a été diffusée à l’occasion des Producers Guild Awards où ce dernier a reçu le David O. Selznick Career Achievement Award.
La preuve, s’il en fallait encore une, que Spielberg est une légende vivante du cinéma !
