The Baytown Outlaws
Peut-on faire un excellent film avec quelques stars au casting, un véritable style graphique et de nombreuses scènes d’action pour un budget ridicule ? La réponse est oui et la justification est « The Baytown Outlaws », un petit film sorti discrètement en France directement dans le rayon DVD comme dans bon nombre de pays (seuls les USA ont eu droit à une sortie ciné mais dans un nombre de salles limité), qui remplit haut-la-main ces exigences avec un budget de seulement 4 millions de dollars ! A titre de comparaison, un navet comme « Green Lantern » cumule 159 millions de dollars de budget soit près de 40 fois plus !
(Pour info, l’affiche en dessous s’intitule « The Baytown Disco » car ce n’est pas l’affiche finale mais je ne la trouve pas représentative de l’esprit du film contrairement à cette affiche préliminaire)
Mais puisque ce film est sorti si discrètement, un petit point synopsis s’impose : trois frères, plutôt péquenauds et adeptes du meurtre de criminels pour le chef de la police locale, acceptent contre de l’argent d’enlever un enfant de son père abusif mais ce dernier s’avèrent être un puissant dealer et va vouloir à tout prix récupérer son fils. Commence alors une cavale pour nos 3 frères et pour l’enfant auquel ils vont vite s’attacher.
Et ce film va vous étonner avant même sa lecture puisqu’avec un budget aussi petit, ils ont réussi à embaucher pas mal de personnes connues : Eva Longoria (Desperate Housewives), Billy Bob Thornton (L’oeil du mal, Mr Woodcock, Love Actually) en baron de la drogue, Paul Wesley (Vampire Diaries) en jeune agent fédéral, Thomas Sangster (Love Actually, Nanny McPhee ou encore Game of Thrones) et Zoe Bell (Boulevard de la mort, Kill Bill, Django Unchained …). Mais, utilement, les producteurs et le réalisateur n’ont pas confié à ces acteurs le rôle d’un des 3 frères pour qu’on puisse croire plus facilement à l’histoire. Et puis, donner des seconds rôles à des personnes connues a souvent permis d’introduire une bonne part de fun comme par exemple le rôle de Tom Cruise dans « Tonnerre sous les tropiques » et, ici, ça ne fait pas exception.
Toutefois, « The Baytown Outlaws » ne se contente pas de s’annoncer bien avant même la lecture du film, il le confirme dès la scène d’introduction : une des meilleures que j’ai eu l’occasion de voir ! Punchy, drôle, puissant : ça résume bien l’esprit du film. Et puis, un film qui commence par une scène sur « Electric Worry » de Clutch, ça attire l’attention ! Surtout quand celle-ci est tout à fait raccord avec le montage et le style graphique. Je vous donne un exemple de ce que j’appelle style graphique :
Oui, je sais que ce n’est pas le 1er film à utiliser le système du « Je lance la scène, je l’arrête sur chaque acteur que je n’ai pas encore présenté et j’y mets un joli fond qui résume la personnalité de son personnage » mais d’une, j’adore ce procédé qui nous change des habituels plans de nature ou de fond noir avec le nom statique et fadement mis en valeur de chaque acteurs pendant au moins 2 minutes, et de deux, il fonctionne particulièrement bien pour cette scène d’ouverture qui nous plonge directement dans l’action et dans le délire.
Mais ne nous attardons pas plus sur l’intro et continuons ! Et on tombe vite sur un autre plus : il ne faut que 7 minutes pour réellement lancer l’histoire. On ne s’embarrasse donc pas des habituelles longues mises en route qui se sentent forcées de nous montrer comment vivent les personnages dans leur communauté. Ici rien de tout ça, le mot d’ordre c’est : tout ce qu’on met doit servir l’histoire et ne pas laisser le temps au spectateur de souffler.
C’est donc parti pour 1h30 d’action mais aussi d’humanisme sans nous laisser le temps de nous ennuyer !
En effet, jusqu’à présent je vous ai parlé de style graphique et d’action mais ce n’est pas pour autant que les scénaristes ont oublié le côté humain et je vais difficilement pouvoir vous parler de cet aspect sans vous spoilier donc je n’en dirais pas trop. Ce que vous pouvez savoir puisque c’est dans la bande annonce et qu’il apparait assez tôt, c’est que l’enfant en question est un handicapé lourd mais qu’il a quand même une perception de ce qui l’entoure et une certaine capacité d’analyse. C’est là où il faut féliciter Thomas Sangster, 21 ans à l’époque du tournage, qui est juste excellent en ne versant pas dans les excès !
Tout le reste du film va donc enchaîner les fusillades et les moments plus intimes (voire parfois les 2 dans la même scène !) tout en gardant un rythme soutenu et un style visuel bien à eux. Mais ce qui m’empêche de leur mettre 5 étoiles c’est surtout les méchants qui sont bien trop exagérés et il faut vraiment être dans le délire pour leur accorder le moindre crédit : sérieusement, des méchants dans un van réaménagé en pont de bateau pirate blindé ? Non mais les mecs, vous auriez fait des méchants plus conventionnels, je vous aurais filé 5 étoiles à coup sûr ! C’est dommage une erreur comme ça et mais de là à la recommencer à 2 reprises avec 2 types de méchants différents, c’est presque du foutage de gueule ! Les bikeuses c’était une bonne idée, pas les pirates !
Mais, hormis ce défaut, tout le reste est excellent !
Bilan : 4,5/5
Critique de Moi, moche et méchant 2
Avez vous besoin d’une preuve que le cinéma français n’a jamais été aussi bon que dans l’animation ? Cette preuve tient en 2 mots : Mac Guff.
Je vais tacher de faire plus clair : Mac Guff est un studio français de création d’effets visuels numériques (racheté par Illumination Entertainment) qui a une activité assez large allant des clips musicaux (« Love Don’t Let Me Go » de David Guetta ou « Petit Voleur » de Renaud, par exemple) à la pub (les pubs pour le Happy Meal ou le « Flower by Kenzo » c’est eux) en passant par ce qui nous intéresse le plus : le cinéma. Bien qu’ils soient actifs dans le cinéma traditionnel, entendez par là le cinéma en live action, ils sont plus connus pour leurs travaux dans l’animation et notamment pour « Chasseurs de dragons » ou « Le Lorax ». Mais le film qui les a réellement fait reconnaître à l’international fut « Moi, moche et méchant » sorti en 2010.
Cette notoriété est donc toute jeune et il leur fallait prouver qu’ils étaient capables de supporter une attente d’un public mondial et ils l’ont bien réussi avec « Le Lorax » : près de 350 millions de dollars au box office mondial ; mais ce qu’on attendait vraiment c’était de savoir s’ils réussiraient à transformer l’essai de Moi, moche et méchant. Devra-t-on donc compter sur ce studio à l’avenir ? En clair, l’animation française a-t-elle de beaux jours devant-elle à l’étranger ?
Nous retrouvons ici Gru, Margo, Edith et Agnes pour de nouvelles aventures. Et quelles aventures ! En effet, Gru est engagé par une agence fédérale, Vigilance Oeil de Lynx, pour trouver le méchant qui cache un produit chimique transformant n’importe quel animal en monstre tueur.
La 1ère chose qui nous frappe est le fait que l’équipe du film ait réussi à conserver l’univers du précédent opus (autant visuel que narratif) tout en se renouvelant. On part donc sur un bon point et ça ne va aller qu’en s’améliorant au fil des scènes puisque les scénaristes ont intégré les demandes des spectateurs par rapport au premier opus, c’est-à-dire une présence plus importante des minions et des personnages (notamment celui de Gru) plus développés au niveau de leurs émotions. C’est donc chose faite puisque les minions, non content d’avoir un rôle plus important, volent presque la vedette à Gru ! Cela sent bon le tâtement de terrain pour le spin-off dédié au minions prévu pour 2014 !
Le 2ème point positif est, comme dit ci-dessus, l’épaississement des personnages au niveau de leurs émotions : en effet, plusieurs personnages cherchent à caser Gru et notamment Agnès qui aimerait bien avoir une mère tandis que Margo commence à tomber amoureuse ce qui « décontenance » un peu Gru. Nous allons donc pouvoir nous attacher un peu plus aux personnages et ressentir parfois de l’empathie pour eux.
Sur un plan plus technique, il faut saluer l’effort des techniciens pour nous envoyer des objets à la figure pour qu’enfin la 3D serve à quelque chose même si on aurait largement pu regarder ce film en 2D (comme à peu près, tous les films en 3D !).
Je finirais ma critique en précisant que le doublage VF impeccable (mention spéciale à Eric Cantona) et l’humour qui fait mouche permettent de passer outre la perte de l’effet de surprise dont avait bénéficié le précédent film.
Le Studio Mac Guff a donc bien transformé l’essai et prouvé que l’on devra compter sur lui à l’avenir et peut-être même dans la compétition au sommet puisqu’il ne faut pas oublier que « Moi, moche et méchant » fait parti du Top 100 des plus grands succès commerciaux du cinéma !
Bilan : 4/5
Le petit frère de Katy Perry est aussi un chanteur
Non, je ne vous oublie pas. Je sais que je n’écris plus beaucoup d’articles mais je suis à présent un étudiant et je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à l’écriture et je trouve de moins en moins de vidéos suffisamment intéressantes à vous présenter. Mais aujourd’hui, je vais vous proposer un clip, le premier du petit frère de Katy Perry.
En effet, Hudson est le frère de cette célèbre chanteuse mais chante surtout bien mieux qu’elle et ne trafique pas sa voix avec de l’autotune ! Sa chanson, To You, rend même très bien et je me la passe en boucle ces derniers temps !
Plus posé que Katy, plus mature aussi, Hudson a tout pour devenir rapidement un grand mais pour l’instant, il n’en est qu’à ses débuts et vient de sortir son 1er EP « Dirty Face » que vous pouvez vous procurer sur ITunes pour 5,94$.

La bande annonce de The Impossible
Vous me connaissez (ou si vous passez sur ce blog pour la 1ère fois, un tour rapide dans la catégorie cinéma suffira à vous convaincre), j’affectionne particulièrement les comédies et les blockbusters bien qu’un film un peu moins connu de temps en temps puisse faire mon bonheur. Toutefois on ne peut pas dire que je raffole des drames et encore moins des histoires vraies qui à mon sens sont généralement ennuyeuse et forcent bien trop la pitié pour que je prenne plaisir à les regarder.
Pourtant, de temps en temps certaines perles sortent comme récemment « Le discours d’un roi » ou « Nouveau départ ». Et le film dont je m’apprête à vous parler semble appartenir à cette deuxième catégorie. Mais je préfère l’annoncer tout de suite, je n’ai pas encore vu ce film, je vous le présente car la bande annonce m’a ému et qu’il souffre d’une sous-représentation médiatique.
Alors ça parle de quoi The Impossible ? Et bien, ce film conte l’histoire vraie d’une famille anglaise qui a réchappé à l’effroyable tsunami de 2004 mais qui a été séparée et qui va tenter de se retrouver à nouveau.
Ce film est réalisé par Juan Antonio Bayona (L’orphelinat) et compte comme acteurs Ewan McGregor (Star Wars) et Naomi Watts (King Kong, Mulholland Drive).
Je vous laisse donc avec la fameuse bande annonce :

Le film sort le 21 Novembre. Pour ceux qui comme moi se demandent quelle est la musique qui colle si bien au montage, c’est une reprise de U2 : One par Damien Rice J.
J’en profite d’ailleurs pour remercier M. Raphaël AMALA du groupe SND qui a si gentillement répondu à ma question et à mes mails.
Il redécore la chambre de son petit frère en rose par vengeance
Le petit frère s’est amusé sur le profil facebook de son grand frère. Chose qu’il n’a visiblement pas très apprécié. Il a donc décidé de changer la chambre de son petit frère en chambre de petite fille en redécorant avec l’aide de ses amis jusqu’au moindre détail.
Le travail est bien fait, l’esprit est bon enfant et la vengeance est originale. J’approuve donc !

Des scènes de films détournées pour les JO
kalahari.com, un site sud-africain vendant des cds, des dvds, des blurays etc …, a lancé une campagne de pub pour le moins originale puisqu’ils s’amusent à détourner des scènes connues de films hollywoodiens à la sauce JO. Ainsi vous pourrez assister au 200 mètres d’Ethan Hunt (Mission Impossible III) ou au plongeon de Bella Swan (Twilight).
Les vidéos sont accompagnés de commentaires sportifs pas vraiment dénués d’humour.
Je vous laisse regarder et sachez que vous pouvez trouver d’autres vidéos de cette campagne sur leur page YouTube.


Les Olympiades Meetic 2012
Profitant des Jeux Olympiques de Londres, le site de rencontre Match.com a lancé un sondage auquel ont répondu plus de 3000 membres (50% de femmes, 50 % d’hommes) sur leur comportement lors des rencontres. Ces membres proviennent de 6 pays : Canada, France, Australie, Royaume-Uni, Japon, France et États-Unis.
La France se classe deuxième avec 3 médailles d’or et 2 médailles d’argent !
Ce qui ressort de ce sondage c’est que les anglais sont parfois loin de l’image de gentlemen qu’on veut bien leur prêter mais que les français conservent l’image de romantique qu’ils ont à l’étranger. Ces derniers sont aussi paradoxale : médaille d’argent pour les plus à l’aise en public mais médaille d’or pour les moins à l’aise ! Mais plus encore, les Japonais sont de véritables romantiques qui accordent beaucoup d’importance aux conventions.
Bref, voici l’infographie : (cliquez sur l’image pour voir en grand)
Now or Never, le best of de Devinsupertramp
Devin Graham alias Devinsupertramp a toujours eu sa place sur le blog puisqu’il enchaîne les vidéos exceptionnelles qui nous offre de la joie de vivre et qui nous fait voyager.
Cette fois ci, il ne revient pas avec une nouvelle vidéo mais avec un best-of, monté avec tout le talent qu’on lui connaît.
Merci donc Devin et continue comme ça !
Musique : Outasight – Now or Never

American Pie 4, la critique
La saga culte a débuté en 1999 et a connu 2 « vraies » suites et 4 direct-to-video plus ou moins réussis. Les producteurs souhaitent d’ailleurs faire oublier ces direct-to-video puisqu’ils ont réuni tous les personnages des 3 premiers volets et qu’en France, les distributeurs ont renommé American Reunion, de son nom original, en American Pie 4. La position est clair : revenons aux bases de la saga.
Pourquoi ? Puisque cette franchise est très lucrative : le premier a rapporté 235 millions de $ rien qu’au cinéma et 110 millions de plus dans les DVDs pour un budget de seulement 11 millions de $ soit un bénéfice de 3 136 % ! Le rêve de tous producteurs ! D’autant plus que les suites sont tout aussi lucratives : le second a engrangé 288 millions de $ au box office pour un budget de 30 millions de $ (bénéfice de 960% de la mise initiale) et le troisième 231 millions de $ pour un budget de 55 millions de $ soit un bénéfice de 420% de la mise initiale (une grosse baisse mais la franchise est toujours très lucrative). Il est donc logique que tous les regards se tournent vers le box office du 4ème opus.
Et bien ce film se place juste derrière le 1er opus et devient donc le 2ème plus gros succès de la saga. Et cela s’est joué à 1 petit million de $ près ! En effet, American Pie 4 a engrangé 234 millions de $ pour 50 millions de $ de budget soit un bénéfice de 468 % !
Et il faut savoir que tous les films ont été classés R aux États-Unis ce qui signifie que toutes personnes de moins de 18 ans non accompagnée ne pouvait rentrer dans la salle de cinéma ce qui les a privés d’un large public. Ceci démontre encore plus le caractère lucratif de la saga. Mais arrêtons nous la pour les chiffres et penchons nous sur la réunion de nos personnages favoris !
Qu’est-ce qui nous attend dans cette réunion ?
Tout d’abord sachez que je ne révélerais pas les surprises du film car elles sont vraiment drôles et ce serait dommage de vous gâcher la surprise. Je vous dirais donc simplement qu’une réunion de la classe de 1999 va avoir lieu et que tous les personnages du premier film seront de la partie pour ces retrouvailles. Tous ont une situation particulière mais ont-ils vraiment changés ?
Mon avis :
Je ne savais pas qu’on pouvait être nostalgique à seulement 17 ans mais j’aime beaucoup cette saga et retrouver ces personnages est un véritable plaisir. Ne vous y méprenez toutefois pas, bien qu’ils reprennent les éléments qui ont fait le succès de la saga, c’est un film avec de nouveaux gags et une photographie différente. Nous ne sommes pas dépaysés mais, comme les personnages, on ressent une impression de changement, de modernisme tout en reconnaissant chacun des personnages et des lieux. Bref, on sent à la fois que beaucoup de choses ont changé mais qu’au final pas tant que ça !
American Pie 4 est très drôle et on rit de bon cœur, surtout aux situations qui rappelleront des souvenirs à ceux qui ont déjà vu les précédents opus de la franchises. De nombreux clins d’œil apparaissent donc mais toujours au sein de nouvelles situations délicates de telle sorte qu’on évite le déjà-vu et la redite.
Niveau musique, les pistes sont toujours aussi entraînantes. Côté acteurs, ils sont tous bons mais c’est Eugène Levy qui remporte la palme, suivi de près par Sean William Scott.
Cet American Pie est le meilleur de toute la franchise (Direct-to-Video inclus) et lorsqu’à la fin Kevin propose de se voir chaque année, je dis oui ! American Pie 4 a su se placer dans la digne lignée de cette saga culte et a même réussit à remonter d’un cran le niveau. Bravo !
Bilan : 5/5
La bande annonce :

Yellowcard – Always Summer
Voici le premier extrait du prochain album de Yellowcard, Southern Air, prévu pour le 14 Août !
Yellowcard est toujours au top malgré 7 albums déjà sortis. On retrouve la fraîcheur et l’énergie de leurs meilleures chansons et ça c’est déjà un gros défi de relevé donc je ne me fais pas trop de souci pour le niveau de Southern Air.
